116 – Projet solidarité Wakara (PSW)

Éducation
Construction

Soutien aux enfants scolarisés au petit séminaire Saint-Paul de Tionkuy et à l'école de Wakara

Projet présenté par :

Abbé Guy Judicaël Bicaba
Le financement
2024
47 300 €

2023
7 000 €

2022
3 410 €

2021
38 410 €

2020
3 380 €

2018
3180 €

Je soutiens le projet

Présentation du projet


Après avoir tant reçu des prêtres du Burkina Faso, les donateurs des paroisses du Vésinet accompagnent depuis maintenant 8 ans les jeunes du Burkina dans leurs scolarités (primaire, collège et lycée) au travers de 2 projets principaux :

· Dans le village de WAKARA : aide à la scolarisation de 60 écoliers du Primaire, et équipement de leurs classes.

· Au Petit Séminaire de TIONKUY : – Jusqu’en 2022, éclairage extérieur solaire, puis équipement progressif de 3 salles de classe déjà existantes au lycée (section littéraire A, 2nde à Terminale) – A partir de 2022, construction d’un nouveau bâtiment de 3 classes pour une section scientifique D. Mis en service à la rentrée 2023, il a permis d’améliorer la pédagogie et aussi de supprimer les trajets à vélo des lycéens (2 x 5 km /jour). – En 2024 et 2025, installation de panneaux solaires couvrant 70 % des besoins électriques, ce qui assurera la survie de l’établissement, grâce à un équilibre financier retrouvé.

Ces projets ont eu besoin de financement

· 1 800 € annuels pour les 60 écoliers de WAKARA,

· 1 500 € à 3 500 € suivant les années pour les équipements scolaires de WAKARA et TIONKUY,

· 40 800 € pour la construction et l’équipement du nouveau bâtiment de TIONKUY.

· 59 200 € pour l’installation des panneaux solaires à TIONKUY

Pour ces deux derniers projets, très ambitieux, les soutiens de l’OMCFAA et des diocèses de DEDOUGOU et NOUNA ont été indispensables et décisifs. Ces soutiens ont été justifiés par l’importance du Petit Séminaire Saint Paul de TIONKUY, établissement secondaire le plus réputé de la Région de la Boucle du Mouhoun, depuis sa création, en 1961. Il a une capacité d’accueil de 300 élèves de 10 à 21 ans, de la sixième à la terminale. Localisé à 5km au nord de la ville de DEDOUGOU, il a formé des générations entières d’hommes et de cadres bien outillés pour la nation burkinabé. En plus du programme officiel en vigueur au Burkina Faso, les élèves suivent une très bonne formation humaine, spirituelle, morale, manuelle et sportive.

 

 

Contexte socio-politique et sécuritaire actuel au Burkina Faso


Les Burkinabè̀ sont des personnes paisibles, ayant le sens de l’unité́. Depuis 2016, la situation sécuritaire s’est dégradée, avec initialement des attaques à partir des frontières par Al Qaïda et d’autres rebelles, dont le but était de terroriser les populations, et en particulier, d’empêcher toute éducation scolaire. L’emprise croissante de l’insécurité a été la cause de deux coups d’état, le second en septembre 2022, toujours sans aucune violence. La situation Socio-Politique est stable. Mais pour chasser les rebelles, le gouvernement (tout comme ceux du Mali et du Niger) s’est éloigné de la France, cherchant d’autres alliances vers des états avides de s’implanter en Afrique (Russie, Chine Turquie). La fidélité de la population à la France reste grande, et le Français est la langue unitaire. A ce jour, les zones urbaines et les routes sont bien sécurisées. Par contre, la sécurité n’est pas

assurée dans environ 50 % des zones villageoises. Cela a été le cas pour WAKARA, où les écoles ont été fermées à la rentrée 2022, puis le village abandonné par ses habitants, après l’attaque des rebelles, à la Pentecôte 2023.

Les Forces de Défense et de Sécurité Burkinabè (FDS) aidées par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) agissent pour reprendre du terrain et sécuriser des zones entières, avec l’appui des populations.

Et c’est ainsi que depuis juin 2024, la situation à WAKARA est redevenue normale, et les rentrées scolaires ont bien eu lieu en 2024 et 2025.

 

Après les projets majeurs réalisés à TIONKUY en 2023 et 2025, nous proposons de reprendre les actions de soutien à la scolarisation des enfants de WAKARA en primaire, et de les étendre pour les collégiens.

 

La poursuite du soutien financier à l’éducation reste l’un des moyens les plus efficaces pour permettre au Pays des Hommes Intègres de revenir un jour à la situation sécuritaire d’avant 2016.