Présentation du projet par le P. Antoine Paumard sj
Qaraqosh est une ville située dans la plaine de Ninive en Irak. Après avoir été envahie par DAESH en 2014 en l’espace d’une nuit, les habitants ont commencé à revenir en 2017 après la libération de leur ville. Depuis lors, JRS Irak y est un acteur actif pour permettre aux habitants de rester et essaie de participer à la re-construction des personnes, petites ou grandes, sans distinction de religion. La ville qui était de 50 000 habitants compte aujourd’hui à peu près 28 00 habitants, dont la majorité écrasante sont Syriaques Catholiques.
Bien sûr les défis excèdent les forces de n’importe quel ONG : la sécurité, l’emploi, l’éducation, la santé, le bien vivre ensemble, la confiance en l’avenir, la reconstruction…
Quoiqu’il en soit, nous sommes portés par les paroles du Pape François à Qaraqosh lors de sa visite en 2021 : « Très chers, c’est le moment de restaurer non seulement les édifices, mais aussi d’abord les liens qui unissent communautés et familles, jeunes et anciens ».
JRS y a donc développé des programmes de soutien à la santé mentale des personnes (principalement des femmes), de visites des familles et d’éducation (école maternelle, soutien aux élèves de primaires et secondaires. Ce soutien est localisé dans trois endroits différents de la ville, notamment à Shaqaq, le quartier le plus pauvre, Hay Sumer et Mar Polus. Cette dernière année, les programmes d’éducation ne sont que partiellement financés et nous cherchons d’autres moyens de continuer l’aventure de nos programmes d’été pour les enfant du primaire et du secondaire.
En quoi consistaient-il ?
Sur les deux niveaux, nous proposons d’une part une composante enseignement (le matin ou l’après-midi) et une composante loisir (le matin ou l’après-midi). Ce programme couvre les mathématiques, l’anglais, le kurde, le théâtre, la peinture, le sport, la musique, l’artisanat, le kurde et l’informatique, ainsi que des demies-journées sur la culture de la paix, une visite à Erbil.
Ce n’est pas tant l’apprentissage qui est important, mais aussi de permettre aux enfants de différentes catégories sociales et religions de se rencontrer et d’envisager un avenir commun.
Cette année nous voudrions maintenir ce que nous pouvons, pendant deux mois, pour 200 enfants et jeunes (de 7 à 17 ans). Les enjeux sont de pouvoir faire progresser ces enfants et jeunes et de construire une communauté ouverte.